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A10Cours01JournalChineJournal de bord de la mission scientifique en Chine 2011L'équipePrésentation du projetLa mission en Chine 2011 est la combinaison de deux projets soient
Blog de missionUn grand merci aux valeureux chasseurs de dragons pour leur disponibilité, leur ténacité, leur créativité, et leur enthousiasme. Cette aventure fut mémorable à bien des égards. Mais à bien y penser, elle ne fait que commencer... La lutte sera longue mais nous vaincrons! 13 juin 2011 Il était un fois un grand sage qui, d’aussi loin que l’on se souvienne, avait toujours agit pour le bien de tous. On l’appelait Le Barbu. Nul ne pouvait compter combien de fois l’humanité aurait, sans son intervention, couru à sa perte, et pourtant il se gardait bien d’en tirer quelconque gloire personnelle. Il savait par ailleurs s’entourer de braves gens qui l’aidaient à mener à bien ses nobles missions, et heureux étaient ceux qui, choisis pour la pureté de leur coeur, étaient admis à ses côtés. Un jour, Le Barbu fut par son omniscience instruit d’un sombre complot qui se tramait dans un pays lointain. Il décida de confier à quatre de ses jeunes apprentis la dangereuse mission de démasquer ce complot, qui pouvait autrement menacer la vie de millions d’êtres humains. C’est ainsi qu’Arnold Beaurzenegger, Marcocheveuxdenouilles, Tom Cruisovic et Caro Pfadebière durent quitter leur existence paisible et s’envoler vers une contrée inconnue où les gens, leur avait-on dit, marchaient la tête en bas. Ils étaient prêts à affronter tous les dangers, et surtout, ils emportaient avec eux le Talisman Spectral que leur avait confié Le Barbu. Ce talisman, qu’ils avaient aidé à fabriquer, avait un pouvoir bien spécial : il révélait la force de l’ennemi. Il ne pouvait cependant être utilisé qu’à la nuit tombée. Les apprentis redoutaient le moment où ils auraient à faire passer le Talisman Spectral à travers la sécurité de l’aéroport, mais leurs craintes se révélèrent inutiles et aucun gardien ne soupçonna la véritable nature de l’objet. Le voyage fut long et pénible, mais à leur arrivée, les intrépides compagnons retrouvèrent avec joie leur maître qui les avait précédés pour tâter le terrain. Ils durent se contenter d’un logement décrépi et crasseux, mais il en aurait fallu bien plus pour désarmer nos valeureux apprentis qui eurent tôt fait de donner à ce galetas l’allure d’un palais impérial. La première étape de la mission consistait à trouver un endroit propice pour installer le Talisman Spectral, et ce n’est qu’à la troisième tentative que l’on fut satisfait du site trouvé. Entre temps, les apprentis avaient déjà repéré des étrangers dignes de confiance, qui deviendraient leur complices et qu’il fallait donc initier à l’utilisation du Talisman Spectral. Les étrangers, tout compte fait, ne marchaient pas la tête en bas, mais ils parlaient par contre une langue étrange et incompréhensible, ce qui compliquait souvent la communication. Ils se nourrissaient aussi de curieux aliments, curieux du moins pour nos apprentis qui étaient habitués à manger leur steak avec un couteau et une fourchette. Voilà qui fit appel à des capacités d’adaptation, mais fort heureusement les apprentis avaient été rigoureusement préparés à faire face à cette situation, grâce à une organisation appelée la Mobilité Apprentisante. Le grand sage dû regagner son pays, mais il avait suffisamment confiance en ses jeunes apprentis pour les laisser se débrouiller par eux-mêmes. Il savait également qu’ils seraient rejoints sous peu par un grand voyageur qu’il tenait en haute estime et qui pourrait les aider à terminer leur mission. Son nom était Klamook-Les-Sourcils. Les apprentis, pendant ce temps, ne reculaient devant rien : ils parcouraient les lacs et les montagnes, ils parvenaient aux endroits les plus reculés au risque de laisser leur peau dans des échelles en bambou, ils affrontaient des énormes insectes, ils s’enlisaient dans des marécages infestés de dragons, ils restaient prisonniers de dédales où ils étaient poursuivis par des taxis enragés. Arnold Beaurzenegger, Marcocheveuxdenouilles, Tom Cruisovic et Caro Pfadebier se moquaient de tous les dangers, tant qu’ils avaient en main le Talisman Spectral. Or, celui-ci avait une faiblesse : il perdait tous ses pouvoirs en présence de nuages. Les conditions météorologiques, malheureusement, n’étaient pas très favorables à nos héros puisque la saison des pluies venait tout juste de commencer. Au bout de quelques semaines, ils durent se rendre à l’évidence : il leur était impossible d’accumuler suffisamment d’informations sur l’ennemi pour pouvoir songer à le combattre efficacement. Ingénieux comme à leur habitude, ils ne perdirent pas espoir et décidèrent, conformément aux conseils du Barbu, de confier à leurs nouveaux complices le Talisman Spectral. Il fut donc convenu que les complices attendraient la fin de la saison des pluies et poursuivraient la mission, tandis que les apprentis pourraient travailler à la confection de nouveaux talismans. Heureux de la tournure des événements, nos héros, toujours accompagnés de Klamook-Les-Sourcils, se préparèrent à rentrer à la maison. Tristes de quitter cette lointaine contrée et de dire adieux à leurs amis, mais impatients de retrouver leurs familles et leurs proches… La fin? Certainement pas, car leur avenir leur réservait bien d’autres aventures… 7 juin 2011 Un poète chinois nommé Qu Yuan, aussi ministre du roi de Chu, plongea dans la rivière Milo avec l’intention de mettre fin à ses jours, peiné comme il était de voir sa nation demeurer aveugle à ses conseils et insensible à son dévouement au pays. Ce jour-là, les riverains décidèrent de jeter à l’eau du riz enveloppé dans des feuilles de bambou, espérant offrir aux poissons de quoi se rassasier, ce qui permettrait aux hommes de repêcher intacte la dépouille de Qu Yuan. À la mémoire de cet illustre personnage, on décida d’organiser chaque année des courses de bateaux en forme de dragons afin d’effrayer les monstres de la rivière et protéger l’âme de Qu Yuan. C’était il y a plus de deux millénaires. Depuis, les Chinois commémorent la fin tragique de Qu Yuan lors du cinquième jour du cinquième mois lunaire (au début juin), à l’occasion du Festival des bateaux-dragons, aussi appelée fête du Double-Cinq. Les courses navales ont toujours lieu, mettant en compétition des dizaines d’équipes de rameurs de tous âges, tous des hommes. On mange des gâteaux de riz triangulaires enveloppés de feuilles de bambou, appelés zongzi, parfois farcis de haricots rouges ou de porc, pareils à ceux que les riverains ont jetés aux poissons. Nous avons eu la chance d’y goûter dimanche, Michael et sa copine ayant eu la gentillesse de nous en rapporter du centre-ville. Lundi, nous avons assisté aux courses de bateaux-dragons à Hangzhou, en compagnie de Bruce, notre voisin, et de Mandy, une très bonne amie de Marc-Antoine. Fait à noter : tous les étudiants sont en congé lors du Festival des bateaux-dragons. Une foule immense s’était rassemblée pour assister aux courses, encourageant à grands cris les embarcations flanquées de têtes de dragons à la mâchoire oscillante. Certaines équipes filaient à vive allure alors que d’autres peinaient à synchroniser leur mouvements aux rythmes des tambours frappés par des batteurs très enthousiastes. Debout sur la poupe, un membre de l’équipe devait assurer la direction du bateau à l’aide d’un très long gouvernail, tout en effectuant des sortes de squats en suivant la fréquence du mouvement des avirons, pour donner plus d’élan à l’embarcation. C’était beau à voir. Un bateau a même chaviré devant nos yeux, et tous les Chinois se débattaient dans l’eau en essayant de repêcher la tête du dragon. D’autres coutumes accompagnent également la fête du Double-Cinq, qui coïncide traditionnellement avec le début des chaleurs de l’été et de la saison des épidémies. Les différentes pratiques ont donc pour but de conjurer le mauvais sort et de faire en sorte que l’avenir soit clément. Nous avons vu des Chinois acheter au marché des gerbes d’herbes odorantes et les accrocher à leur porte d’entrée en guise de protection. À 23h55 hier, nous avons interrompu la dégustation d’alcools chinois à laquelle nous étions en train de nous livrer avec Bruce, et nous avons passé en silence les cinq dernières minutes de cette fête spéciale. Selon Bruce, cela devrait nous garantir des bonnes choses pour l’année à venir. Ainsi, bien que les Chinois ne pratiquent pas de religion, ils se montrent respectueux envers certaines traditions dont beaucoup ont pour origine des légendes païennes. Les énergies du Yin et du Yang, le culte des ancêtres, les vertus associées à certaines plantes ou animaux (il faut entrer dans une boutique de médecine traditionnelle chinoise!) sont autant de croyances qui font partie de la culture locale. Il ne nous reste qu’une semaine à passer ici et nous en avons encore tellement à découvrir… 5 juin 2011 Il pleut! Hier toute la journée, aujourd'hui encore, il n'a presque pas cessé de pleuvoir, et il pleuvra encore jusqu'à mardi selon la météo. Voilà qui n'est pas une bonne nouvelle pour notre prise de données. Il nous faudrait prolonger notre séjour en Chine de quelques semaines afin de pouvoir enregistrer suffisamment de mesures. Ce n'est pas l'envie qui manque... Devant l'impossibilité de faire marcher notre spectromètre, nous dormons à des heures plus normales et ne déjeunons plus à l'heure du souper. Nous devons donc occuper notre journée. Cet après-midi, nous avons bravé la pluie pour aller faire un tour au centre-ville. Nous avions en tête de trouver du thé pas trop cher, et de nous rendre à un parc que nous avions repéré lors d'une précédente visite. Nous voulions également retrouver le restaurant où nous avions mangé de la fondue chinoise avec le professeur Jiang Hong. Nous sommes montés dans le premier bus qui est passé devant le campus, sans trop savoir où nous allions descendre. Il faut dire que c'était la première fois que nous nous rendions au centre-ville sans être accompagnés de Chinois. Au bout d'une vingtaine de minutes, nous en avions marre d'être bringuebalés dans le trafic de Linan alors nous sommes sortis. Quelle direction prendre pour le parc et les boutiques de thé, nous n'en avions pas la moindre idée. Nous avons donc erré à travers les rues, évitant les flaques d'eau et les conducteurs fous, et nous avons pris quelques photos intéressantes (comme si nous avions besoin de ça pour avoir l'air de touristes!). Nous avons vu, entre autres, un grand marché avec des montagnes de légumes et d'autres aliments dont la vue, même si je suis ici depuis trois semaines, m'a grandement surprise. Escargots, tortues, serpents, têtes de canard confites, pieds et nez de cochon, intestins faisant un mètre de long... Il y avait de quoi approvisionner tous les restaurants du quartier! Nous avons finalement pu acheter notre thé, nous avons retrouvé notre parc, et de là nous savions comment nous rendre à notre restaurant. La fondue chinoise était toujours aussi bonne... et surtout bien méritée! Mais notre aventure n'était pas finie. Après le repas, il fallait rentrer au campus. Trouver l'arrêt d'autobus nous a d'abord demandé une bonne demi-heure de marche, deux arrêts dans des dépanneurs (Alex avait trouvé le mot "autobus" dans son guide) et les quelques centimètres qui nous restaient de secs dans nos souliers. Dimanche soir, 20h00 : nous avons attendu pendant vingt minutes sans voir le moindre véhicule qui ressemblait à un autobus. Il y avait des taxis, mais ils étaient tous pleins, pas de chance là non plus. Il faut dire que le 5 juin, c'est le Dragon Boat Festival et il y avait beaucoup de monde en ville. Rentrer à pied aurait été la meilleure idée si nous avions su quel chemin prendre ; nous pouvions nous trouver à 10 km du campus et il tombait des cordes. Résigné, Alex a de nouveau utilisé son guide pour demander des directions dans un dépanneur, puis comme nous nous mettions en marche Loic a repéré un taxi vide! Marc-Antoine a montré au chauffeur la carte que nous utilisons pour manger à la cafétéria dans l'espoir que celui-ci comprendrait où nous voulions aller. Avec quatre d'entre nous entassés sur la banquette arrière, nous nous sommes rendus jusqu'à bon port. Ouf! Malgré la pluie, je crois que tout le monde a apprécié notre escapade. Demain, nous allons à Hanghzou pour voir des courses de bateaux-dragons (du moins c'est ce que nous avons compris, ce n'est jamais très clair avec les Chinois). 1er juin 2011 Loïc est arrivé sain et sauf à Linan cet après-midi. C'est Michael, notre ami étudiant, qui est allé l'accueillir à la gare d'Hangzhou, à sa sortie du train express en provenance de Shanghai. Marc-Olivier accompagnait Michael afin de l'aider à repérer notre professeur, bien que ce dernier passe difficilement inaperçu au milieu de toutes ces têtes chinoises. Cela est vrai pour chacun d'entre nous, en fait; je reviendrai là-dessus plus loin. Après avoir courageusement gravi les six étages de notre résidence avec sa valise, Loïc s'est donc retrouvé dans le 3 1/2 qui nous sert de quartier général. Alex a consenti à se départir de quelques-uns de ses matelas pour les offrir généreusement au nouveau venu (le mot "matelas" est peut-être un peu abusif ici - nous dormons plutôt sur des sortes de couettes qui sont confortables à condition d'en empiler quelques-unes). Nous avons eu droit, samedi soir dernier, à notre premier beau coucher de soleil! Les trois nuits qui ont suivi ont été pleines d'étoiles, et nous avons enfin sorti le photomètre de sa boîte. Même s'il est arrivé qu'une soirée dégagée soit suivie par une aube toute grise, nous avons pu récolter quelques données. Dimanche soir, nous n'avons pas pris le congé auquel nous avions droit, préférant profiter de la nuit dégagée qui s'offrait à nous. Nous avons donc reporté ce congé à mardi soir, en prévision d'une nuit moins belle. Il a effectivement plu pas mal, tandis que nous avons profité de notre soirée libre pour aller souper avec Michael et sa copine. Après nos brochettes (un plat qui constitue environ 50% de nos repas depuis que nous nous sommes approprié le coin des cuistots en plein-air), nous avons pris le bus pour aller faire un petit tour dans les boutiques du centre-ville. De retour au campus, comme il était encore tôt (il faut dire que les Chinois soupent vers 17h00), nous avons dégusté du cou de canard et sommes allés faire une partie de billard. Je disais tout à l'heure qu'il ne nous est pas trop difficile de nous démarquer, ici. Se démarquer est d'ailleurs peu dire : il n'est pas rare de voir toutes les têtes se retourner sur notre passage, et les Chinois n'éprouvent aucune réticence à nous dévisager. Ce soir, alors que nous terminions notre souper (encore des brochettes!), deux jeunes étudiantes nous ont approchés pour nous demander si elles pouvaient se joindre à notre conversation. Nous sommes d'abord restés un peu étonnés, car les Chinois que nous avons rencontrés jusqu'à maintenant se sont tous montrés un peu timides. Chose certaine, même si elles ne parlaient pas très bien anglais, ces deux filles-là étaient tout sauf timides! Elles ont commencé par nous expliquer qu'elles étaient fort impressionnées par les cheveux de Marco, et qu'elles trouvaient qu'il ressemblait à une superstar. En fait, elles l'avaient déjà croisé à deux reprises aux abords du campus, et s'étaient promis que si elles venaient à le croiser une troisième fois, elles iraient lui parler. C'est donc grâce aux cheveux bouclés de Marco ("lovely hair!", ont-elles dit), ainsi qu'à son nez charmant et à sa taille séduisante, semble-t-il, que nous avons deux nouvelles connaissances à ajouter à nos contacts QQ. Pour ceux qui ne le savent pas, les Chinois n'ont pas de compte Facebook, mais un compte QQ. C'est très pratique pour converser en silence avec son voisin de palier lorsqu'il est 23h00, qu'il fait 30°C et qu'on ne peut pas prendre sa douche parce que l'eau est coupée une fois de plus! 28 mai 2011 Hier, nous nous sommes livrés à une expérience très amusante! Nous avions envie d'aller dîner au restaurant, et nous en avons trouvé un qui avait l'air pas mal tout près du campus. Les plats qu'on pouvait apercevoir sur les tables avaient l'air délicieux... sauf que le menu était entièrement chinois, en complètement dépourvu de photos! Nous avons donc décidé de commander à l'aveuglette et d'avoir la surprise de ce que nous allions manger. Il faut dire que le repas, en Chine, n'a rien à voir avec nos coutumes occidentales où chacun a devant lui une assiette dont le contenu lui est strictement réservé. Ici, le centre de la table est couvert de quatre, cinq, parfois plus d'une dizaine de plats différents, et les convives saisissent ici et là des petites bouchées avec leurs baguettes (pour plus de détails, consultez la chronique culinaire du blog de Marc-Antoine, dont le lien est au bas de cette page). Cette façon de faire offre l'avantage que si l'un des plats commandés est vraiment immangeable (après les pattes de poulet, on reste toujours un peu méfiant), il suffit de se servir dans les autres plats. Ainsi, nous avons pointé des idéogrammes chinois à la serveuse, en prenant soin de ne pas commander deux plats provenant de la même page et en espérant que nous ne verrions pas arriver sur la table cinq poissons entiers. Voyant que nous n'avions absolument aucune idée de ce que nous faisions, la serveuse nous a aidé un peu et nous a fait deux recommandations (en utilisant le langage des signes, bien sûr). La première chose que l'on nous a apportée était du choux blanc bouilli avec des morceaux de porc. Puis, nous avons eu une sorte de ragoût, encore du porc sans doute, avec champignons et poivrons. Il y avait également des mystérieux rouleaux frits, dont la couleur violette rappelait celle du choux rouge, et dont l'intérieur était étrangement liquide. Enfin, nous avons eu droit au riz blanc traditionnel, à un poisson entier très épicé ainsi qu'à des fèves de soja mêlées à un abat non identifié. Un repas parfaitement équilibré, somme toute! Et qui plus est, tout cela était bien délicieux. Il faut croire que la chance était de notre côté... où que ce restaurant-là ne sert que des bonnes choses (en tout cas, il a passé le test)! Le spectromètre SAND-3 est installé depuis jeudi soir sur le toit de la Forestry & Bio-technology School, ici sur le campus. Chaque nuit, nous nous relayons afin de surveiller que la prise de données se déroule comme prévu, tout en prenant régulièrement des notes sur l'état du ciel. L'ennui, c'est que la validité de nos données est à la merci des nuages qui, jusqu'à maintenant, ne se montrent pas très coopératifs. Ainsi, il est rare que le ciel soit complètement clair, même s'il n'y a pas de pluie. Si ça se dégage parfois au zénith, l'horizon est toujours couvert de nuages au crépuscule et à l'aube, si bien que jusqu'à maintenant, nous n'avons pu prendre aucune mesure de l'épaisseur optique avec le photomètre solaire. Pour l'instant, il n'y a pas grand chose d'autre à faire que de prier Dame Nature... Mathieu Poulin-Lamarre? — 27 mai 2011, 10:55Caro ou les garçons, j'aurais un service à vous demander pour ma recherche. Pouvez-vous aller sur ce site www.3miao.net, faire une saisie d'écran de la page d'accueil (PrtSc) et m'envoyer l'image à mathieu_pl@hotmail.com J'ai l'impression que le contenu du site n'est pas le même en Chine et hors-Chine. Merci beaucoup! P.S. Les abeilles et les asticots, c'est très bon aussi! P.P.S. «Nega», c'est en fait Na ge 那个, qui veut dire «ceci». C'est effectivement utilisé tout le temps par les Chinois dans le sens de truc, chose, machin, affaire, ou heu... Des nouveaux mets étranges aujourd'hui: viande de singe, pattes de canard, oeuf transparent après un trempage dans la chaux. Tout était délicieux. J'ai complètement rénové l'appareil de Hefei. Il est à nouveau en fonction après un nettoyage à fond. J'ai aussi délocalisé l'ordinateur qui est passé de l'intérieur de la boîte de l'appareil à un local situé à proximité. Je pense que c'est une très bonne configuration car il ne souffrira pas des chaleurs extrêmes de l'été ici. Le CCD semble avoir subi un dommage juste avant mon arrivée mais je ne peux pas voir ce qui a pu causer ça avec certitude. Peut-être une pose en plein jour face au Soleil? Il faudra que je change un peu le programme de contrôle pour que, lorsque la webcam ne répond pas, l'appareil se mette en veille. Ça évitera ce genre de problème. Demain je fais deux présentations de mes travaux aux chercheurs ici. Après je formerai le Dr. Bo pour qu'il puisse utiliser les données de façon autonome. Après demain le professeur Lui a suggéré que le Dr. Bo me fasse visiter la ville de Hefei. C'est une ville avec une très longue histoire et qui n'est absolument pas touristique. J'ai hâte de découvrir ses trésors cachés... Ce sera seulement ma 3e journée de pause depuis mon arrivée. Aujourd'hui, il m'es arrivé une anecdote amusante. Lorsque j'ai voulu me rendre au centre où j'ai un bureau, le gardien n'a pas voulu me laisser passer. Tout est contrôlé ici et évidemment, il ne parlait pas un mot d'anglais. Un autre homme est arrivé et il me faisait des signes de la main voulant dire vas t'en tu n'as rien à faire ici... Heureusement un étudiant de doc qui me connaissait est arrivé peu après et j'ai pu passer ce barrage. J'ai commencé à compter les dodos, il en reste 7. Je m'ennuie de ma famille et ai hâte de retourner dans ma nouvelle maison en dôme. Je me trouve chanceux d'avoir pu construire cette maison folle. Ici il n'y a aucun terrain privé. Tout appartient à l'état (synonyme de parti) il n'est donc pas possible pour un chinois de construire sa maison. Je suis content de prendre de vos nouvelles via ce blog. Je dois dire que j'ai beaucoup apprécié votre compagnie et j'ai eu un petit pincement en vous quittant. De mon côté je suis actuellement à Hefei. Je fais une mise à jour de mon spectromètre installé ici depuis le mois d'octobre. Vous pouvez sans doute imaginer comme il était noir de pollution. Le Dr Bo qui s'occupe de son entretien quotidien avait lavé la vitre la veille et il y avait des aérosols déposés dessus. En principe l'appareil doit mesurer ceux qui sont en suspension dans l'air pas ceux déposés sur la vitre! Ici, je suis encore une fois reçu en roi et bien que j'ai raccourci ma barbe, je demeure encore l'attraction du jour pour plusieurs chinois. C'est très amusant comme situation. 24 mai 2011 La vie sur le campus de la Zhejiang A & F University n’est pas trop difficile… Cet après-midi, nous nous sommes installés sur la petite terrasse au bord du Lac de l’Est, situé en plein centre du campus, pour siroter un délicieux thé oolong. Nous y avons rencontré une professeur d’anglais venant du New Hampshire, elle nous a entendus parler français et s’est doutée que nous n’étions pas chinois, donc elle est venue bavarder avec nous. Depuis notre arrivée ici, c’était la première fois que nous croisions quelqu’un qui est d’une autre nationalité! Nous devions être de retour à notre résidence pour 17h00, car c’est là que nous avions donné rendez-vous à Michael, l’étudiant chinois qui nous tient compagnie la plupart du temps. Il devait nous accompagner au campus du centre-ville pour notre nuit d’observation, mais à cause des nuages qui semblaient vouloir rester, nous avons décidé de laisser tomber et d’attendre à la nuit prochaine. Michael et sa copine nous ont donc amenés manger de la soupe aux won-ton à l’extérieur du campus, dans les petites rues piétonnes où l’on peut se faire préparer, sur le pouce, des grillades, des crêpes ou un bol de riz frit, puis manger sur les tables qui s’avancent jusqu’au milieu de la rue. Nous avons découvert ce coin hier soir, et nous y retournerons sans doute souvent puisque les invitations au restaurant ont pris fin avec le départ de Martin. Sinon, nous pouvons toujours aller à la cafétéria sur le campus, ou encore acheter pour presque rien des nouilles instantanées à l’épicerie. Nous sommes maintenant dans notre appartement en compagnie de Bruce, notre voisin de palier, qui nous a configuré à chacun un compte QQ (l’équivalent de Facebook pour les Chinois). Petite parenthèse : je désigne nos amis chinois par leur nom anglais parce que je suis incapable de prononcer, encore moins d’écrire, leur nom chinois. Tous les Chinois n’ont pas de nom anglais, mais seulement ceux qui ont décidé de s’en choisir un. Nous avons passé les deux dernières heures chez Bruce, qui joue de la guitare électrique et écoute de la musique interdite en Chine, comme Michael Jackson ou des groupes heavy metal. Il a laissé Marco essayer sa guitare acoustique et moi, son violon, si bien que nous avons créé le band du sixième étage! C’était génial! Les étudiants ici sont vraiment sympathiques, surtout lorsqu’on les côtoie pendant quelques jours. Au premier abord, ils sont très gênés et il nous est facile de penser qu’ils ne comprennent pas très bien l’anglais. Cette impression finit par disparaître : nous apprécions de plus en plus la compagnie de Michael et de sa copine, qui sont toujours prêts à nous rendre service et semblent nous apprécier eux aussi. Quant à Bruce, il se débrouille à merveille en anglais, et connaît plus de mots français que nous, de mots chinois! Comme nos aptitudes en mandarin semblent être une cause désespérée, nos amis asiatiques nous sont d’un réel secours pour toutes les situations auxquelles nous avons à faire face en terrain inconnu, qu’il s’agisse de grimper sur le toit en pleine nuit, de nous déplacer en taxi (et surtout d’arriver à la destination souhaitée) ou de faire fonctionner une machine à laver. Mathieu, nous avons eu l'occasion de mettre à peu près tous tes conseils en application... Marc-Antoine et moi sont les deux seuls braves à avoir osé goûter aux pattes de poulet! Nous avons aussi eu droit à l'alcool de riz à 56%... disons que je ne boirais pas cela tous les jours, mais je ne regrette pas d'avoir essayé. Et puis tu avais raison, nous sommes déjà tous rendus avec un compte QQ! Encore une fois merci pour la présentation dont tu nous a fait cadeau! P.S.: Mon vocabulaire mandarin est encore limité : siè siè, ni hao... la plupart du temps, le language des signes (accompagné des nega nega!) est plus efficace! Donc je n'ai absolument aucune idée de la signification des idéogrammes chinois que tu nous a écrits! Mathieu Poulin-Lamarre? — 24 mai 2011, 10:01Wow! 谢谢 Caro pour ces généreuses descriptions de votre voyage. J'espère que mes conseils ont pu vous être utiles. J'ai très hâte de vous entendre en parler de vive voix. 一路平安 Marc-André Roy? — 24 mai 2011, 09:50C'est cool d'avoir de vos nouvelles! Bon voyage et bonne chance dans vos recherches. Valérie Bélanger? — 23 mai 2011, 12:10Profitez de votre expérience, grands voyageurs d'outre-mer; la sagesse et le savoir vous bénéficierez! Et merci pour le récit de vos périples... 22 mai 2011 Si le beau temps est de la partie, nous devrions commencer notre routine d’observation nocturne dès demain soir. La nuit de vendredi à samedi n’a pas été très fructueuse en raison d’un problème technique survenu vers 2h00, problème que nous avons tenté de résoudre jusqu’au lever du soleil, sans succès. Apparemment, le système a tout simplement subi un choc de courant lorsque nous avons débranché, puis rebranché sur une prise différente l’alimentation de l’ordinateur… Le mauvais temps s’est installé par la suite, si bien qu’il a été impossible de mesurer quoi que ce soit pendant la nuit de samedi à dimanche. Nous avons prévu nous rendre au campus du centre-ville de Linan pour les trois prochaines nuits, mais après nous installerons notre spectromètre ici, sur le campus principal, ce qui nous permettra de prendre nos mesures sur place pour le restant du mois. L’idée est que si nous obtenons la permission d’installer notre spectromètre de façon permanente après notre départ, c’est sur le campus principal qu’il se trouvera, donc il vaut mieux travailler du même endroit pendant que nous sommes en Chine. Afin de pouvoir dormir un peu, nous allons nous séparer en deux équipes : la première ira partir le système vers 18h00 et pourra aller dormir vers minuit, après avoir été rejointe par la deuxième équipe qui veillera jusqu’ à l’aube Dimanche étant notre journée de congé (de toute façon il pleut encore!), nous en avons profité pour aller visiter Hanghzou en compagnie de deux étudiants chinois. Le mauvais temps ne nous a pas empêché de passer une belle journée : nous avons fait quelques emplettes dans les petites échoppes de la rue Hefang (tous nos cadeaux sont achetés, ou presque!), nous avons eu droit à un lunch délicieux dans un resto appelé Grandma’s, puis nous nous sommes promenés au bord du Lac de l’Ouest et nous avons grimpé au sommet de la pagode Heifeng. Hanghzou est une ville absolument magnifique, pleine de verdure en raison de la végétation luxuriante qui borde les rives du Lac de l’Ouest. Ce dernier vaut également le coup d’œil : on y aperçoit, en plus des jolis pavillons qui égaient ses berges, tout plein de petites embarcations qui contrastent avec le vert des îles et des montagnes au loin. Un vrai délice pour les yeux! À la fin de la journée, nous avons dit au revoir à Martin, dont la route se sépare de la nôtre à partir de maintenant. Nous volerons désormais de nos propres ailes… Sylvie et Mélissa ? — 21 mai 2011, 11:58Bonjour à vous tous! C'est le fun de pouvoir vous lire sur le blog! Nous pensons à vous à tous les jours. Profitez de votre expérience et continuez de nous donner des nouvelles. 20 mai 2011 Voilà une autre chaude journée qui s'achève - la plus chaude sans doute depuis notre arrivée. En plein jour, le soleil de plomb et les 35°C sont un peu difficiles à supporter pour nous qui avons quitté la pluie et le froid il y a à peine quelques jours. C'est pourquoi j'ai décidé de faire comme la plupart des filles sur le campus, et de me servir de mon parapluie en guise d'ombrelle. Cet après-midi, nous avons donné une petite conférence devant une vingtaine d'étudiants et quelques professeurs : j'ai d'abord parlé du modèle ILLUMINA et de la modélisation de la pollution lumineuse aux environs de l'Observatoire du mont Mégantic, un projet sur lequel j'ai travaillé cette session-ci avec Andréane D'Arçy-Lepage et Maude Fontaine, et les garçons ont ensuite présenté leur projet de télédétection nocturne de l'épaisseur optique par le biais de la pollution lumineuse. Il est d'ailleurs possible d'en apprendre davantage sur ces sujets épatants en consultant nos formidables rapports de recherche :
Parler devant tous ces universitaires chinois représentait un certain défi, d'autant plus que nos sujets sont assez pointus et qu'il nous fallait nous exprimer en anglais. Je crois tout de même que nous pouvons considérer dire "mission accomplie", et le directeur Jiang Hong semblait très satisfait, tout comme notre professeur Martin. Nous avons conquis les toits des deux campus de la Zhejiang A & F University : le campus principal, où nous sommes hébergés et où nous avons effectué nos tests la nuit dernière, ainsi que le campus du centre-ville de Linan, où nous prendrons nos mesures pour tout le prochain mois. Les toits constituent en effet l'endroit idéal, que ce soit pour mesurer, à l'écart de tout obstacle, l'épaisseur optique avant la tombée de la nuit avec le photomètre solaire, ou encore pour procurer à notre spectromètre SAND-3 la noirceur et l'exposition directe au ciel nocturne dont il a besoin. À l'heure qu'il est, nous supervisons le bon fonctionnement de notre appareil depuis le cinquième étage, en compagnie de deux étudiants chinois, et le spectromètre est installé quatre étages plus haut. Le ciel est dégagé et les données devraient être bonnes. Notre prochain défi : nous procurer des vélos avec des sonnettes et des petits paniers en arrière, pour faire comme tous ces Chinois qui parcourent les rues du campus et de la ville, à toute heure du jour ou de la nuit. Avec des vélos, nous pourrons nous rendre en quinze minutes au campus du centre-ville sans être obligés de nous entasser dans un autobus suffocant dont les freins semblent avoir doublé leur durée de vie normale. Ici, posséder sa propre voiture est un luxe que bien peu de gens peuvent se permettre, et de toute façon, quel est l'intérêt de payer une fortune pour faire immatriculer une vieille bagnole quand on habite au vingt-cinquième étage d'une tour à logements qui n'est pas équipée d'un stationnement? Il est beaucoup plus pratique de se déplacer à vélo ou à mobylette, même s’il faut asseoir sa blonde sur le porte-bagages ou lâcher son guidon pour tenir son ombrelle. Si les voitures coûtent cher, la nourriture, par contre, est presque donnée. Pour l’équivalent de moins de 2 $CAN, nous pouvons manger un généreux repas à la cafétéria, et pour quelques dollars de plus, c’est le resto top classe. Autre fait réjouissant : nous avons découvert que notre voisin de palier parlait très bien anglais, ce qui est loin d’être le cas de tous les Chinois. Ça fait tellement du bien de pouvoir comprendre et être compris, et c’est fou comme on devient vite curieux envers un étranger lorsqu’on a la chance de converser avec lui. Il trouve qu’Alex ressemble à Tom Cruise! Grâce à lui, nous pourrons nous mêler davantage à la vie étudiante et peut-être découvrir les endroits branchés de la ville de Linan! Simon Croteau? — 19 mai 2011, 10:59Je vous souhaite un superbe séjour en Chine et surtout plein d'apprentissages! Je vous suivrai avec un grand intérêt. Ne manquez pas de remercier votre professeur de vous permettre de vivre un tel projet. Simon 19 mai 2011 Nous sommes arrivés hier à la Zhejiang Agriculture & Forestry University, après un trajet en train (nous avons atteint les 346 km/h!) entre Shanghai et Hangzhou. Il y a déjà tant à raconter sur ce début du voyage, si riche en expériences nouvelles! Nous avons vu la ville de Shanghai, avec ses rues pleines de mobylettes et ses gratte-ciels de toutes les couleurs. Et que dire de sa gare, immense, avec des voyageurs à perte de vue allant et venant dans toutes les directions... A Hangzhou, le professeur Chen Jiang nous attendait à notre sortie du train pour nous conduire jusqu'à l'université. Lorsque nous lui avons dit que notre plus grande ville, au Québec, avait deux millions d'habitants, il a éclaté de rire. Même réaction quand Marc-Antoine lui a appris que sa ville natale (Lac-Mégantic), comptait à peine six mille habitants. Il faut dire que ce n'est même pas équivalent au tiers de la population étudiante qui vit ici, sur le campus : la Zhejiang A & F University compte 20 000 étudiants! Et non, ce n'est pas une grosse université... Que de surprises depuis notre arrivée en Chine! D'abord au restaurant: nous ne savons jamais vraiment ce que nous allons voir arriver sur la table lorsque nous pointons à la serveuse les plats dont les photos nous semblent appétissantes. C'est ainsi que nous avons goûté à des tripes, des pattes de poulet, et bien d'autres choses mystérieuses encore. Je crois que les raviolis frits sont unanimement le plat que nous avons préféré, mais il y avait le canard et les racines de lotus aussi... Chaque repas est l'occasion de découvrir des nouvelles saveurs, et de se divertir en regardant Alex se démener tant bien que mal avec ses baguettes, sa technique étant en constante évolution et de plus en plus originale. Une autre surprise, moins agréable cette fois, a été notre arrivée aux résidences de l'université. L'état de nos chambres était... indescriptible. Disons seulement que nous avons vite fait de courir à l'épicerie pour acheter du désinfectant, des brosses et du papier de toilette. Le comptoir de la cuisine changeait de couleur à mesure que je le frottais, et Marc-Antoine, qui s'est courageusement attaqué au pire, a dû retourner d'urgence à l'épicerie pour acheter un débouche-toilette. Nous avons trouvé une bonne demi-douzaine de bouteilles de sauces soya et autres, dont l'odeur était pour certaines assez douteuse, ainsi qu'un tas d'objets intéressants dont des cachiers de notes en mandarin. Après avoir mis tout ce fouillis dans une armoire que nous ne rouvrirons pas de sitôt, après avoir balayé, frotté, savonné, recuré, sacré (pour certains...), la chambre avait vraiment meilleure allure. Avec un peu de chance, les Chinois voudront nous inviter plus souvent lorsque'ils verront notre beau travail! Que dire d'autre, sinon que Marc-Antoine trouve les chinoises bien mignonnes et qu'Alex ne sort jamais sans son dictionnaire francais-chinois... J'ai eu la surprise, hier, de constater qu'il y avait deux belles pistes d'athlétisme de 400 mètres, dont une dans un vrai stade, avec les gradins, les aires de sauts et de lancers, et tout. Je me suis même entraînée en meme temps que l'équipe de course de l'universitée, et j'ai pu discuter avec des coureuses qui connaissaient quelques mots d'anglais. Nous commençons ce soir nos expérimentations, nous allons tester notre méthode ici-même à l'université. Nous venons de dîner avec le directeur Jiang Hong, et il nous invite a présenter notre projet aux étudiants demain après-midi. Nous redonnerons des nouvelles d'ici peu, il y aura sans doute encore beaucoup à raconter. Un grand bonjour à tous nos parents et amis qui suivent nos aventures du Québec! Je me permets de vous transmettre, au nom de toute l'équipe, nos chaleureuses salutations. Zài jiàn (Au revoir!) Photos du groupeLiens externesFinancement du projetLe projet a bénéficié de l'appui financier de la fondation du Cégep de Sherbrooke via la mobilité étudiante du Cégep. La fondation finance les une partie des frais des étudiants ainsi que les frais de déplacement de l'accompagnateur. Certains frais liés à la recherche seront financés par le budget de recherche du professeur Aubé (FQRNT). L'hébergement des étudiants est pris en charge par le centre de recherche chinois. Une grande part des frais de voyage des étudiants sont toutefois assumés par les étudiants eux-mêmes. Le professeur Aubé a obtenu une bourse de recherche de l'organisme Cégep international qui permet de couvrir ses frais de déplacement. L'hébergement est couvert par les partenaires chinois. |