Recent Changes - Search:

Menu

editer le Menu

Tel que prévu initialement, nous avons mesuré la luminance énergétique de certaines raies spectrales en utilisant le programme Fityk. Ces mesures d’aire sous la courbe de certains pics a été fait sur plusieurs nuits. La figure 9 ci-dessous montre le rapport LE’/LE obtenu avec les données de nos spectres du ciel et les données du tableau 1.

Figure 9 : rapports des luminances énergétiques

Selon notre hypothèse, nous avions prévu que ce graphique afficherait une tendance exponentielle. On devait ainsi pouvoir déterminer les coefficients c et {##\alpha} permettant de modéliser la diffusion de la lumière dans l’atmosphère. Cependant, nous avions omis de considérer la réflexion de la lumière sur le sol et la végétation. Comme nous le verrons dans la discussion, nos résultats sont également biaisés en raison des spectres de lampe que nous avons utilisés. Enfin, il est possible que notre analyse des spectres avec le programme Fityk contiennent quelques lacunes. Cette dernière phrase ne dit rien, soit vous élaborez ou vous l'enlevez si elle n'est pas importante.

Afin de corriger notre démarche expérimentale, nous avons décidé de calculer directement l’aire sous la courbe des spectres du ciel. Nous ne soustrayons de cette valeur les rayons cosmiques, les raies de lumière naturelle et l’émission continue des étoiles. Cette nouvelle démarche permet certainement d’obtenir des données plus fiables. Les mesures de pollution lumineuse obtenues pour quelques nuits sont illustrées dans le tableau 2 ci-dessous :

Tableau 2 :

Il faudrait dire ce que représente la colonne nuit. Je sais que c'est une date mais c'est imposible de savoir laquelle même simplement de savoir qu'il s'agit d'une date.

Pour leur part, les mesures de luminance du radiomètre ont été obtenues en suivant exactement la procédure expérimentale expliquée dans le cadre méthodologique. Les mesures de luminance pour les filtres Deep Sky (DS) et Infrared (IR) durant quelques nuits sont illustrées dans le tableau 3 ci-dessous. Ces valeurs correspondent à l’intensité moyenne des 50 pixels les plus sombres sur les images (après suppression du bruit thermique et des rayons cosmiques) :

Tableau 3 : mesures de luminance des filtres DeepSky et infrarouge :

Tel que proposé dans la section précédente du rapport, une combinaison linéaire des filtres a été obtenue afin de modéliser nos résultats. Cette combinaison a été déterminée à l’aide du programme Mathematica en minimisant le carré des écarts entre notre combinaison linéaire et les valeurs de PL du spectromètre. La combinaison linéaire que nous avons obtenue est indiquée ci-desous :

PLSAND ≈ (2,68 • 10-9) IDS – (1,28 • 10-9) IIR

La comparaison de ces résultats avec les valeurs de PL du spectromètre est faite dans la figure 10 ci-dessous :

Figure 10 : comparaison des résultats des deux appareils

Les résultats que nous obtenons n’affichent qu’une très mauvaise corrélation linéaire, puisque le coefficient de corrélation (R) est seulement de 0,58. Attention à ce type de conclusion hâtive, je ne pense pas que 0.58 soit si mauvais avec seulement 4 points! En fait personnellement je trouves ça assez encourageant car il semble se profiler une relation malgré le très faible nombre de données et le faible nombre de filtres utilisés. N'oubliez pas que physiquement, j'avais des raisons de penser que les 4 filtres seraient utiles. Nos résultats sont analysés et discutés dans la prochaine section du rapport.

Edit - History - Print - Recent Changes - Search
Page last modified on December 13, 2011, at 03:47 am UTC