Chapitre 2: Notions de thermodynamique


Principes de la thermodynamique


  1. Équilibre thermique: corps A: T=TA=TC du corps C et si TB=TC alors TA=TC

  2. Conservation de l'énergie

  3. Entropie d'un système augmente (processus irréversibles)

  4. Entropie tend vers 0 lorsque T tend vers 0


    1. Concept de température

T -> -57 oC


2.2 Masse volumique

est la concentration (nombre de particules par mètre cube)

Quelques valeurs:

Substance

Condition

Masse volumique

(kg/m3)

référence

Air

20 oC

1,2

Arya, 1988

eau

20 oC

1000

Arya, 1988

glace

0 oC

917

Arya, 1988

neige

fraîche

100

Arya, 1988

sol sableux (40% espace poral)

sec

1600

Arya, 1988

sol sableux (40% espace poral)

saturé

2000

Arya, 1988

sol argileux (40% espace poral)

sec

1600

Arya, 1988

sol argileux (40% espace poral)

saturé

2000

Arya, 1988

Sol tourbière (80% espace poral)

sec

300

Arya, 1988

Sol tourbière (80% espace poral)

saturé

1100

Arya, 1988



2.3 Concept de pression


2.4 Conduction et résistance thermique

x représente la direction perpendiculaire au flux d'énergie de sorte que représente le gradient de température. En réalité le gradient s'exprime de la façon suivante en 3 dimensions



Le gradient est une quantité vectorielle qui indique toujours la direction de changement maximal de la variable considérée en fonction de la position.


On peut définir le rapport de l'épaisseur du matériaux conducteur sur la conductivité comme étant la résistance thermique R.

Ce qui permet de réécrire l'équation de transfert par conduction comme

Ce concept est très utile dans l'industrie car il est possible de définir une valeur de R pour chaque type de matériau d'épaisseur donnée et nous pouvons aisément obtenir la résistance thermique d'une épaisseur quelconque du même matériau par simple proportion car R est proportionnel à l'épaisseur du matériau. Pour travailler dans les unités SI il faudra multiplier la valeur R anglaise par environ 0,17.


Substance

Condition

conductivité thermique

(W/m/K)

référence

Air

20 oC

0,026

Arya, 1988

eau

20 oC

0,58

Arya, 1988

glace

0 oC

2,24

Arya, 1988

neige

fraîche

0,08

Arya, 1988

sol sableux (40% espace poral)

sec

0,30

Arya, 1988

sol sableux (40% espace poral)

saturé

2,20

Arya, 1988

sol argileux (40% espace poral)

sec

0,25

Arya, 1988

sol argileux (40% espace poral)

saturé

1,58

Arya, 1988

Sol tourbière (80% espace poral)

sec

0,06

Arya, 1988

Sol tourbière (80% espace poral)

saturé

0,50

Arya, 1988

      Ex. 1: calculer la température d'équilibre dans un igloo hémisphérique de 3 m de diamètre et dont les parois ont 30 cm de glace et 10 cm de neige. Supposez une température extérieure de -30 oC et que le seule source de chauffage est la chaleur dégagée par 6 personnes (75 W par personnes) . On suppose qu'il n'y a pas de conduction par le sol (i.e. le sol est à la même T que l'air intérieur ou que le sol est très isolé).

      ex. 2: Calcul transfert d'énergie par conduction entre l'air et le sol (sablonneux sec) en juin dans l'hémisphère Nord.

      si nous considérons une surface de 1 m2 alors

      En fait si on considère que le sol est soumis à des variations cycliques de la température de surface, il est possible de modéliser la pénétration de cette « onde thermique à l'intérieur du sol » et on en déduit la profondeur d'amortissement zd. À cette profondeur la variation cyclique de T est atténuée par le facteur 1/e = 0,37, à 2 zd par un facteur 0,14 et à 4 zd par un facteur 0,02. Nous pouvons alors considérer qu'à 4 zd , la température est à peu près constante et égale à la température moyenne du cycle (le cycle annuel est considéré ici). Pour les différents types et conditions de sols caractérisés plus haut, la profondeur d'amortissement annuelle est de l'ordre de 1.5 m. Nous pouvons donc considérer la T de la profondeur de 6 m comme à peu près constante et égale à la température annuelle moyenne au sol.

      Si on considère que la température de surface varie de la façon suivante

      Tm=température moyenne de la surface, As=amplitude de la variation de température, =fréquence angulaire de la variation cyclique, tm= instant de la journée où Ts=Tm,

      Nous pouvons montrer que la température à une profondeur z quelconque est donnée par:



2.5 Équation d'état et loi des gaz parfaits



2.6 Chaleur spécifique



en combinant les deux définitions de Cp et Cv données ci-haut, et cette dernière équation on peut démontrer la relation entre les chaleurs spécifiques et k.

Substance

Condition

Chaleur spécifique

(J/kg/K)

référence

Air

20 oC

1000

Arya, 1988

eau

20 oC

4190

Arya, 1988

glace

0 oC

2100

Arya, 1988

glace

-10 oC

2100

Benson, 2004

neige

fraîche

2090

Arya, 1988

sol sableux (40% espace poral)

sec

800

Arya, 1988

sol sableux (40% espace poral)

saturé

1480

Arya, 1988

sol argileux (40% espace poral)

sec

890

Arya, 1988

sol argileux (40% espace poral)

saturé

1550

Arya, 1988

Sol tourbière (80% espace poral)

sec

1920

Arya, 1988

Sol tourbière (80% espace poral)

saturé

3650

Arya, 1988



2.7 Théorème d'équipartition de l'énergie

Voir document « théorie cinétique »


2.8 Distribution de Maxwell-Boltzmann

Voir document « théorie cinétique » Refroidissement vs évaporation


2.9 Organisation et entropie maximale


2.10 Changement de phase



2.11 Chaleur latente



Substance

Lf (fusion)

kJ/kg

Lv (vaporisation)

kJ/kg

eau

334

2260

Ces valeurs dépendent de la pression à laquelle se produit le changement de phase



2.12 Chaleur de vaporisation (évapotranspiration)

Comme pour se vaporiser, l'eau requiert une quantité d'énergie par unité de masse (chaleur latente), nous pouvons comme nous l'avons vu à la section précédente déterminer la puissance transmise par ce processus. Toutefois cette détermination passe nécessairement par la détermination du flux massique dm/dt. Ce flux dépend d'un certain nombre de paramètres dont les conditions atmosphériques (humidité relative, vent). De plus la géométrie du couvert végétal (ou plutôt la géométrie du relief) influence le taux de vaporisation puisque cette dernière perturbe les conditions atmosphérique à la proximité de la surface sans oublier qu'elle est intimement liée à la surface évaporante disponible. Toutefois il est évident qu'il faut en plus tenir compte d'une certaine résistance de la surface évaporante ainsi que de son contenu en eau (p. ex. une plante séchée ne peut pas « évapotranspirer »). La résistance la plus petite étant celle d'une surface d'eau libre. En général dans un couvert végétal, cette résistance est liée aux propriétés perméables des feuilles.

La figure ci-dessous illustre les différentes résistances qui interviennent dans le calcul de dm/dt




L'approche que sera préconisée dans ce cours sera l'approche empirique qui a donné un certain nombre de solution relativement satisfaisante à ce problème complexe. Les formules empiriques correspondent généralement à des moyennes temporelles sur un jour ou quelques années (p.ex. 10 ans) et reposant sur l'étude de couverts végétaux de type gazon et prairie.

Je vous propose la formule de Blaney et Criddle:

(mm d'eau/jour)

Dj correspond à la durée du jour en heures

Cette formule peut être améliorée en introduisant des coefficients de corrections qui dépendent de la vitesse du vent et de l'humidité relative.



Pour une surface d'eau libre (océan) nous pouvons utiliser l'équation ci-dessous (dérivée par Dalton, 1802!)

(kg/sec)

Le déficit de saturation représente la quantité d'eau que l'air peut stocker. es est la pression de vapeur d'eau à saturation à la température de la surface évaporante, ea est la pression effective ou actuelle de vapeur d'eau dans l'air. f(u) est une « constante » de proportionnalité qui dépend de la vitesse du vent à la surface. es peut être calculée à l'aide de la formule de Alt (1978).

T est exprimé en oC

Cette pression est calculée en kPa.

ea peut être calculé à partir de la valeur locale de l'humidité relative (Hr).

(ASHRAE, 1995) où A est la surface (m2), u est la vitesse du vent en m/s et L la chaleur latente de vaporisation de l'eau (kJ/kg). Il est important de noter que la pression de vapeur doit être mesurée en kPa pour que cette équation s'applique.



2.13 Dilatation thermique

Le volume de la bouteille va augmenter comme alors que le volume d'eau va augmenter comme

La solution est trouvée pour

soit

2.14 Convection